Un milliardaire texan américain, Robert Allen Stanford, a été accusé mardi d’avoir fraudé des investisseurs à hauteur de 8G$, en leur promettant des rendements exceptionnels.
Dans une plainte déposée auprès du tribunal fédéral de Dallas, le gendarme boursier américain, la Securities and Exchange Commission (SEC), accuse Stanford et deux autres responsables de Stanford Financial Group d'avoir frauduleusement vendu pour 8G$ US de certificats de dépôt à haut rendement.
Un journaliste de Reuters a constaté qu'une quinzaine d'agents fédéraux étaient entrés mardi dans les bureaux de Houston de Stanford Financial Group, qui gère plus de 50G$ US d’actifs. Le siège social du groupe est situé à Antigua aux Antilles.
Selon la plainte de la SEC et dont fait état Reuters, Stanford a vendu ces certificats «en promettant des taux de rendement élevés qui dépassent ceux disponibles par le biais de vrais certificats de dépôts proposés par des banques traditionnelles». Les taux de rendement promis étaient à deux chiffres pendant 15 ans.
La SEC a obtenu le gel des actifs de la société et un administrateur judiciaire a été nommé «pour prendre contrôle et possession des actifs des prévenus afin d'assurer la protection des victimes».
Selon l’Agence France-Presse, M. Stanford est le petit-fils du fondateur de la première Stanford Company fondée en 1932 au Texas. Il réside aux Îles vierges américaines, selon le site Internet de Stanford Financial Group.
L’ensemble des sociétés Stanford aurait des clients dans 140 pays.