À lexemple des autres sociétés occidentales, le Québec fait face à une montée fulgurante de lincidence de lobésité chez sa population adulte. De 1990 à 2004, la proportion dindividus obèses est passée de 13 à 22%, un bond 9% en 14 ans.
Et encore plus troublant, le problème de surpoids affecte aussi les jeunes. En 2004, près de 16% des jeunes Québécois souffraient dembonpoint, alors que 7% étaient obèses.
Pourtant, il existe des exemples de courage et de détermination dans le combat de ce phénomène, comme ce jeune homme de Saguenay qui a réussi à perdre 270 livres en lespace de deux ans (voir le reportage de notre journaliste Kate Tremblay).
En entrevue avec Jean-Luc Mongrain, le professeur titulaire de lUniversité Laval et spécialiste de lobésité Angelo Tremblay, explique que cet exemple fait figure dexception.
Car non seulement faut-il prendre en compte la motivation dun individu à changer ses habitudes, mais aussi la capacité du corps de chacun de saccommoder dun nouveau style de vie.
Selon spécialiste, la lutte contre la sédentarité est loin dêtre gagnée au Québec. «Ce que lon dit moins et qui cause problème, cest quil y a dautres facteurs qui ont le potentiel de créer le débalancement calorique», a-t-il précisé. M. Tremblay pointe aussi le manque de sommeil comme prédisposition à présenter de lexcès de poids.