Les patients atteints du cancer ne sont pas seulement confrontés à la maladie: ils doivent souvent faire face à des difficultés financières.
Cest que les prestations dassurance-emploi pour les gens malades ne couvrent que 15 semaines.
Cette mesure serait insuffisante, selon Marie-Hélène Dubé, une mère de famille qui se bat contre un cancer de la thyroïde. «Nous avons quatre enfants à la maison Jai des amis qui mont aidée, qui ont fait des soupers-bénéfice», explique celle qui a dû quitter son emploi pour soigner sa maladie.
Au Québec, seul un travailleur sur trois est couvert par une assurance collective en cas dinvalidité à long terme. «Si je suis professeur au cégep, avoir le cancer, cest grave, mais cest moins douloureux que si je suis un menuisier-ébéniste à mon compte, explique léconomiste Pierre Boucher. Parce quau cégep, je vais men aller en congé de façon indéterminée à 90 pour cent de mon salaire.
Depuis quelques mois, Marie-Hélène Dubé fait circuler une pétition pour demander au gouvernement fédéral d'augmenter le nombre de semaines de prestations pour les gens malades de 15 à 45. «Souvent, soigner un cancer ou une autre maladie grave, ça va prendre une année facilement», indique-t-elle.