Le procès sur le bruit des avions à l'aéroport de Saint-Hubert a débuté lundi au palais de justice de Longueuil. Il doit durer trois jours.
Plusieurs personnalités connues pour leur implication dans le dossier de l'aéroport ont reçu un subpoena, une injonction de se présenter au tribunal pour témoigner, parmi lesquelles la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, l'ex-président de Développement Aéroport de Saint-Hubert de Longueuil (DASH-L), Jacques Spencer, et l'actuel directeur de l'aéroport, Michel Beaudoin.
Une source proche de la mairesse a déploré le fait que Mme St-Hilaire soit dans l'obligation de témoigner, «car on politise un dossier plutôt que de mettre l'emphase sur la problématique les restrictions d'heures imposées pour les posés-décollés, ce sur quoi doit se pencher la Cour supérieure».
En juin dernier, les écoles de pilotage avaient contesté devant les tribunaux la résolution adoptée par DASH-L sur les changements d'heures d'utilisations des pistes pour les exercices de décollage et d'atterrissage, dans le but de limiter le mouvement des aéronefs.
En juillet, la Cour Supérieur leur avait donné raison, interdisant la mise en application de cette résolution et ordonnant à Nav-Canada, qui gère le trafic aérien, de ne pas limiter davantage les cours de pilotage.
Enfin les citoyens exaspérés par le bruit provenant de l'aéroport, unis sous la bannière du Comité antipollution des avions-Longueuil (CAPA-L), avaient remporté une victoire dans leur bataille, en novembre dernier, le juge Nadeau acceptant de les entendre lors du procès.