Trois Québécois ont eu la peur de leur vie lorsqu'ils ont été amenés dans une forêt en pleine nuit par des voleurs se faisant passer pour des policiers près de Samana, en République dominicaine.
Les malfaiteurs leur ont tout volé, mais les Québécois n'ont pas été agressés physiquement.
Le tout a commencé tôt dimanche. Claude Sabourin et sa femme Lise étaient venus chercher la sœur de cette dernière, Diane Couet, à l'aéroport de Samana vers minuit, pour l'amener à leur résidence située à une trentaine de minutes de route.
Peu de temps après, leur véhicule s'est fait intercepter par un luxueux VUS, dans lequel se trouvaient des hommes qui ont sommé les Québécois de s'arrêter, leur disant qu'ils faisaient partie de l'escouade antidrogue.
Deux des hommes étaient d'ailleurs habillés avec des uniformes portés par des agents de cette unité policière.
Le chauffeur, Claude Sabourin, ne s'est pas inquiété puisque les membres de l'escouade antidrogue se promènent souvent dans des véhicules non identifiés. Il n'a donc pas protesté lorsque les individus ont demandé aux trois Québécois de prendre place dans leur VUS, tandis qu'un d'eux a pris les commandes de la voiture de M. Sabourin.
Mais au lieu de les amener à un poste de police, les faux agents les ont conduits dans une forêt, où ils leur ont tout volé : les valises, cellulaires, passeports, portefeuilles, bagages et même une alliance de mariage.
«Ils sont allés jusqu'à prendre la veste de laine que portait ma femme», a indiqué André Cherrier, le conjoint de Diane Couet demeuré au Québec et qui a été contacté sa femme dimanche.

Les voleurs les ont laissés sur place avec leur véhicule, mais en ayant bien pris soin de partir avec les clés. Heureusement, un cellulaire se trouvant dans l'auto n'avait pas été dérobé, ce qui a permis aux Québécois d'obtenir de l'aide.
M. Cherrier, sachant que sa femme se retrouvait sans passeport, a tenté de joindre le ministère des Affaires étrangères pour lui venir en aide. Mais il lui a été impossible de parler à un représentant, même en composant le numéro d'urgence du ministère.