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Amir Khadir soutient les étudiants

Grève contre la hausse des frais de scolarité

Amir Khadir encourage les étudiants à sortir dans la rue et à faire grève pour que le gouvernement revienne sur sa décision d'augmenter les frais de scolarité à l'université.

Encouragez-vous les étudiants à faire la grève? «Si c'est nécessaire pour faire plier le gouvernement, absolument», a répondu mardi le député de Québec solidaire lors d'un point de presse à l'Assemblée nationale.

«Une majorité de la population québécoise est contre le doublement des frais de scolarité», assure le député de Mercier, qui comprend que des étudiants aient pu aller jusqu'à bloquer l'accès au pont Jacques-Cartier en pleine heure de pointe la semaine dernière, même s'il ne pense pas que ce soit la meilleure méthode pour se faire entendre.

«C'est bien peu payer, quelques heures dans un bouchon de circulation pour s'assurer que l'avenir de nos jeunes n'est pas bouché, a commenté Amir Khadir. [...] On n'a pas à se contenter du peu que veulent nous offrir les gouvernements actuels.»

Au lieu de «pelleter dans la cour des familles, de la classe moyenne et des étudiants les responsabilités fiscales qui incombent à l'ensemble de la société», le gouvernement Charest devrait plutôt suivre l'exemple des pays scandinaves, qui prônent la gratuité scolaire, a ajouté le député solidaire.

M. Khadir estime que l'entêtement de Jean Charest à vouloir dégeler les frais de scolarité mérite que le gouvernement libéral soit défait, et il a donc déposé une motion de censure à cet effet, qui a été vivement débattue mardi à l'Assemblée nationale. Sans surprise, le Parti québécois a appuyé le député de Québec solidaire tandis que la Coalition Avenir Québec a voté contre avec les députés libéraux.

Pas question de reculer

À compter de septembre, les étudiants universitaires devront payer 325$ de plus par année en droits de scolarité pendant cinq ans. La ministre Line Beauchamp a répété mardi que la décision de dégeler les frais de scolarité était prise et qu'il n'était pas question que son gouvernement fasse marche arrière.

La ministre de l'Éducation estime que s'ils boycottent leurs cours, ils n'auront pas le choix de «reprendre ces cours-là, le soir, la fin de semaine ou même l'été».

 

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