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Des stations moins sécurisées que d'autres

Bombes fumigènes dans le métro

Les métros de la planète sont des cibles de choix pour les terroristes et les vandales. Et depuis le début du conflit étudiant, huit perturbations majeures ont eu lieu dans le métro de Montréal. Malgré les bombes fumigènes, qui ont paralysé la métropole jeudi matin, la Société de transport de Montréal (STM) ne renforce pas la sécurité à toutes ses stations.

«Des stations sont plus suivies que d'autres; ce n'est pas tout le réseau qui est suivi. On n'aura pas dans les 68 stations, 68 ou 132 personnes à temps plein, mais les stations comme le cœur de notre réseau Berri-UQAM, comme Lionel-Groulx, vous allez avoir plus de présence policière, plus d'inspecteurs de la STM et le personnel gérant de station sera plus vigilant», de faire valoir le président de la (STM), Michel Labrecque.

De la fumée dégagée par les bombes fumigènes lancées sur les rails du métro. (Photo Agence QMI)

Sécurité haussée d'un cran

Le niveau de sécurité a été haussé d'un cran à la STM depuis les récents événements qui ont perturbé son réseau.

Depuis jeudi, une unité de coordination des mesures d'urgence a d'ailleurs été activée d'informer son président.

«Elle demeurera ouverte et opérationnelle tant que le niveau de sécurité ne sera pas abaissé. Il y a plus d'inspecteurs, plus d'information à nos employés, mais leur tâche n'est pas celle-là, ils sont au ménage pour faire plus de vigilance.»

«Le métro est sûr»

Quelque 800 000 personnes empruntent le métro quotidiennement. Et plusieurs usagers ont exprimé publiquement leurs craintes hier. Michel Labrecque a voulu se faire rassurant.

«Il n'y a pas eu mort d'homme, pas d'accident, il y a eu un inconvénient majeur. En 45 ans, il y a eu des dizaines de milliards de déplacements dans le métro. Il y a eu une victime qui était un employé lors d'un feu dans une voiture. Le métro est sûr du point de vue de l'intégrité des personnes et il y a des caméras de surveillance, alors qu'en voiture, il y a de la mortalité chaque jour.»

La STM travaille en collaboration notamment avec le Service de police de Montréal. «Le métro de Montréal est sûr, il n'y a pas d'indicateur de la part des corps policiers qu'il faut rehausser la sécurité pour l'instant», assure Michel Labrecque.

La dernière paralysie complète du métro de Montréal remonte à 1989. Des ennuis électriques avaient alors détraqué tout le réseau.

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