Un homme et une femme transportant des pièces pyrotechniques ont été interpellés par les policiers, en début d'après-midi samedi, à la station de métro Jean-Drapeau, non loin d'où se tenaient les qualifications du Grand Prix du Canada, au circuit Gilles-Villeneuve.
(Crédit photo: Agence QMI)
C'est en fouillant leurs sacs à dos que les agents ont trouvé les feux d'artifice. Les deux individus portaient des carrés rouges sur leurs vêtements, mais ne semblaient pas avoir de laissez-passer pour le Grand Prix.
(Crédit photo: Agence QMI)
Les policiers ont remis un constat d'infraction à l'un d'eux et ont du même coup confisqué les pièces pyrotechniques.
Pas une initiative de la CLASSE
Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de la CLASSE a tenu à expliquer que toutes ces perturbations n'étaient pas une idée de son organisation.
«On n'avait pas l'intention de perturber le Grand Prix et on n'a pas l'intention de perturber aucun autre festival se serait plutôt contradictoire considérant que la plupart des artistes sont solidaire au mouvement étudiant et risque de porter le carré rouge sur la scène» a expliqué le co-porte-parole de la CLASSE.
Sur les dents
Dès 7h samedi, des milliers d'amateurs de Formule 1 ont convergé vers le circuit Gilles-Villeneuve, sur l'île Sainte-Hélène.
La police de Montréal était sur les dents alors que se déroule la première journée des qualifications du Grand prix de Formule 1 au circuit Gilles-Villeneuve, samedi matin.
Au moins une centaine de policiers vêtus de dossards ont été déployés à la station Berri-UQAM, tôt dans la matinée. Entre deux et cinq policiers sont postés dans chacun des wagons de métro et des dizaines de policiers assurent la sécurité sur les quais. La présence policière était particulièrement accrue dans les stations de la ligne jaune qui relient l'île de Montréal au circuit Gilles-Villeneuve.
Des unités canines, des policiers de l'escouade anti-émeute et des policiers en civils sont visibles un peu partout sur l'île Saint-Hélène.
Les sacs de quelques personnes qui portaient un carré rouge qui voulaient accéder au métro ont été fouillés.
Les agents de sûreté de la Société de transport de Montréal étaient également mobilisés en grand nombre.
Malgré le climat de tension, les portes du Grand Prix se sont ouvertes dès 7h30 et des milliers de personnes ont commencé à entrer sur le site. À 10h, aucun incident n'avait été rapporté. «Tout se déroule dans le calme», a assuré Anie Lemieux, porte-parole au Service de police de la Ville de Montréal, samedi matin.
Photo: Agence QMI
«Je suis contente qu'il y ait des policiers, je me sens en sécurité. Je suis venue même si il y a un certain risque», a affirmé Elizabeth, une touriste du Massachusetts.
Rappelons qu'une menace de perturbations plane sur les activités du Grand prix en raison du conflit étudiant qui touche la métropole. Des manifestants ont perturbé jeudi et vendredi les activités mondaines entourant le Grand Prix, manifestant en grand nombre sur la rue Crescent à Montréal.
Photo: Agence QMI
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