Le bureau du ministre de l'Environnement, Daniel Breton, est chauffé par une centrale thermique alimentée au gaz naturel.
Le siège du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs se trouve dans l'édifice Marie-Guyart, relié comme tous les bâtiments de la colline parlementaire à une centrale thermique à la vapeur alimentée par Gaz Métro.
«Par période de grand froid, il est aussi possible que la centrale carbure au mazout», a précisé Martin Roy, porte-parole de la Société immobilière du Québec.
Une partie de l'approvisionnement de Gaz Métro est composé de gaz de schiste. Selon la société, il n'est pas possible d'en connaître l'exacte proportion. «Ce que nous vendons, c'est du gaz naturel, peu importe son mode d'extraction. Bien malin qui pourrait le dire», a dit Stéphanie Trudeau, porte-parole de l'entreprise.
Certains observateurs du milieu de l'énergie estiment toutefois que cette part atteindrait aujourd'hui près de 30%. Le phénomène pourrait prendre de l'ampleur puisque Gaz Métro a demandé à la Régie de l'énergie d'approuver un plan d'approvisionnement qui augmenterait ses importations des États-Unis, un producteur majeur de gaz de schiste.
Elle souhaite concentrer ses achats au point gazier de Dawn, dans le sud de l'Ontario, qui s'alimente dans les grands bassins de schiste du Nord-Est américain.