L'Estrie y sera représentée par plus de 5 écoles, dont Le Triolet et l'école de la Montée de Sherbrooke.

Le défi des 14-18: construire un robot fonctionnel capable de lancer des frisbees, sans rater la cible.
Le Festival de robotique, supervisé par Fusion jeunesse et Robotique FIRST Québec, commandité par des partenaires tels Bombardier, la Fondation Chagnon, BMO, SAPUTO, s'apparente, dit-on, à la Coupe Stanley des Robots...

L'équipe du Triolet n'est pas peu fière de son bolide : «Je dirais qu'on a réussi à arriver à un produit fini, fonctionnel, en 6 semaines!»
Le projet offre le bel avantage de côtoyer des mentors: des étudiants universitaires, des ingénieurs, des techniciens...
«Pour eux, c'est démystifié, ce n'est pas si pire que ça», explique David Brassard, enseignant à l'école Le Triolet.
Dans un camp comme dans l'autre, une même dynamique: «C'est aussi de développer le sens du travail d'équipe et aussi de la responsabilité parce que c'est un gros projet», souligne Mélissa. «Ça te montre un autre monde; il n'y a pas juste l'école et étudier et puis les emplois simples qu'on connaît tous», lance sa coéquipière.

«Monter 39 élèves à un niveau auquel ils n'auraient jamais pensé pouvoir se rendre... C'est ça une équipe!», estime Gilbert Martin, enseignant à l'école de la Montée à Sherbrooke.
Et qu'on se le dise... et se le redise : dans des projets comme ceux-là, le prof fait la différence! «Si tous les profs étaient de même, l'école, ce serait parfait!»