Il y a un peu plus d'un an, les promoteurs de la centrale, deux MRC et la municipalité de Chambord, s'étaient fait avertir par le ministère des Affaires municipales.
Plus d'un million de dollars de contrats de plus de 100 000$ avaient été signés sans appels d'offres, en contravention avec le Code municipal.
«On a fait des pas un à la suite de l'autre, et cet environnement-là nous a probablement conduits dans une situation ou par la suite, pour être capable de continuer à travailler, il fallait nécessairement convenir d'une entente avec le concepteur du projet», explique Denis Taillon, président de la Société de l'énergie communautaire du Lac-Saint-Jean.
Le 26 avril dernier, le Commissaire aux plaintes municipales a de nouveau épinglé le promoteur communautaire pour avoir passé outre l'appel d'offres pour un autre contrat de 220 000$.
«Le gouvernement qui a basé sa campagne électorale sur l'intégrité présentement est en train de céder des droits hydriques, alors qu'il y a des fautes qui ont été commises, et dans le processus de cession de ces droits-là, c'est spécifié que, si on commet ces fautes-là, on ne doit pas céder les droits», poursuit Mikaël Rioux de la Fondation des rivières.
Pour conclure, les budgets de cette Société communautaire d'énergie, financée publiquement, sont toujours inaccessibles sur le site Internet, tout comme ces contrats professionnels de plus de 100 000$ obtenus sans appel d'offres.