De Saint-Georges de Beauce à Lévis, les municipalités riveraines sont en état d'alerte après que 100 000 litres d'hydrocarbures se soient déversés dans la rivière Chaudière à la suite du déraillement de train à Lac-Mégantic, dans la nuit du 6 juillet.
Les sources d'eau potable principales ont été fermées sur les 100 kilomètres de la rivière afin de procéder au nettoyage des cours d'eau contaminés.
Mesures d'urgence
En Beauce, les municipalités de Saint-Georges et de Saint-Joseph ont installé des estacades et des boudins absorbants pour enlever le plus de résidus possible.
«Les gens de Saint-Georges ne boiront pas de pétrole. On s'est mis en mode d'urgence», a déclaré le directeur général adjoint de la Ville de Saint-Georges de Beauce, Claude Poulin.
La municipalité a élaboré un plan B afin d'approvisionner ses résidents en eau potable. L'eau propre à la consommation sera puisée du Lac Poulin pour la durée de l'opération de nettoyage.
Même scénario à Lévis, alors qu'une nouvelle conduite d'eau a été construite d'urgence, hier, pour puiser l'eau de la rivière Beaurivage en attendant que la rivière Chaudière soit nettoyée.
Travaux de longue durée
Les municipalités riveraines espèrent que ces mesures temporaires ne dureront que quelques jours avant de pouvoir se réapprovisionner dans la rivière Chaudière. Cependant, elles demeurent réalistes.
«On est en attente des analyses faites par le ministère de l'Envrionnement. Ils vont nous guider dans ses opérations (...) On pense en avoir pour plusieurs jours», a expliqué le directeur des communications de la Ville de Lévis, Christian Brière.
Selon les travailleurs qui s'occupent des opérations sur le bord des rives, le nettoyage de la rivière Chaudière pourrait durer deux mois.
Les autorités municipales demandent aux citoyens riverains de réduire leur consommation d'eau, car les prises d'eau temporaires ont des capacités réduites.
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