Le Mouvement Montréal Français (MMF) invite les candidats à la mairie de Montréal à présenter leurs engagements pour sauvegarder la langue française.
«Le français est un enjeu fondamental, malheureusement il a été évacué de la campagne électorale», a déclaré le porte-parole du MMF, Denis Trudel, dimanche, devant l'hôtel de ville.
Il trouve honteux que certains candidats hésitent à se positionner sur la question linguistique «de peur de perdre des votes».
La candidate dans Villeray pour Coalition Montréal, Elsie Lefebvre, a rappelé que son parti souhaitait nommer une personne responsable de la vitalité du français à Montréal, dans le comité exécutif.
«Il faut respecter la Charte de la langue française, Montréal n'est pas une ville bilingue», a déclaré la candidate indépendante à la mairie, Patricia Tulasne. Selon elle, c'est un atout pour Montréal d'être la seule grande ville francophone en Amérique du Nord.
Le candidat dans Villeray pour Projet Montréal, Robert Prévost croit quant à lui qu'il faut stopper l'exode des familles. «Montréal perd 10 000 ménages chaque année, souvent des francophones. Il faut agir vite pour sauver notre langue», a-t-il dit.
Denis Trudel a indiqué qu'aucun candidat de l'équipe de Denis Coderre ou de celle de Mélanie Joly n'a pris la peine de venir défendre la langue française lors de ce rassemblement.