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«Hydro-Québec ne sait plus quoi faire avec notre électricité»

Alcoa menace de fermer trois alumineries

Alcoa menace de fermer 3 alumineries

La menace que brandit Alcoa de fermer ses trois alumineries du Québec si Hydro-Québec augmente la facture d'électricité de 60% de la multinationale, dès le 1er janvier 2015, inquiète grandement le maire de Deschambault-Grondines.

Alcoa est le plus important employeur de la région de Portneuf où est située l'aluminerie d'Alcoa qui y emploie des centaines de travailleurs très bien rémunérés.

«Nous sommes extrêmement préoccupés. Alcoa est un citoyen corporatif remarquable. Chaque fois qu'un emploi direct est créé ou qu'un emploi direct existe dans une aluminerie, un emploi et demi en découle au niveau des fournisseurs et des partenaires», soutient le maire, Gaston Arcand.

Alcao fait vivre tout le comté d'ajouter le maire de Deschambault-Grondines.

Préavis

Hier, notre Bureau d'enquête révélait que Alcoa a fait parvenir mardi à Hydro-Québec un préavis de 12 mois, au terme duquel elle pourrait, avec le passage au tarif L de la société d'État, fermer définitivement, à compter du premier janvier 2015, ses alumineries de Bécancour, Baie-Comeau et Deschambault.

Alcoa consomme plus d'électricité que toutes les usines de pâtes et papier de la province. Les trois alumineries fournissent de l'emploi à 3300 travailleurs pouvant facilement gagner 100 000 dollars par année.

Dès janvier 2015, la facture d'électricité des alumineries d'Alcoa passera de 350 millions de dollars à 570 millions soit une augmentation de 60%.

Nourrir notre population

«Quand Hydro-Québec nous annonce des surplus que l'on ne sait plus quoi faire avec notre électricité au Québec, on devrait commencer par nourrir notre population, ces industries sont d'une importance capitale pour nous», lance Gaston Arcand.

«J'ai été informé, hier, par le directeur de l'usine de Deschambault, et je vais lui offrir mon support politique. Je vais tenter d'entrer en communication avec les maires de Bécancour et Baie-Comeau, car nous vivons la même chose.»

Le maire entrevoit un bras de fer entre Alcoa et Hydro-Québec. «Dans les régions, on doit se battre tous les jours pour avoir notre coin de ciel bleu. On ne peut pas laisser aller ces industries-là», met en garde Gaston Arcand.

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