Près d'une trentaine de personnes ont tenté de prendre part aux audiences de la Régie de l'énergie sur la hausse des tarifs d'électricité réclamée par Hydro-Québec vendredi matin à Montréal.
Ces manifestants se sont rassemblés paisiblement devant l'immeuble abritant ces audiences pour exprimer leur mécontentement face à la hausse prévue du coût de l'électricité.

Les tarifs d'électricité, qui après une augmentation des tarifs de 2,4% l'an dernier, pourraient connaitre une autre augmentation cette année de 5,8%.
Il s'agirait alors d'une hausse de plus de 800 millions de dollars sur la facture des consommateurs résidentiels et industriels pour les années 2013 et 2014.
Pour les protestataires, les économies réalisées par Hydro de 1,5% devraient gommer l'augmentation des dépenses de 1,4%.
«Il ne devrait donc pas y avoir de hausses parce que toutes ces hausses sont liées à des décisions politiques qui viennent du gouvernement», fait savoir Sylvain Lafrenière de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics.
«Des décisions comme l'augmentation du taux de rendement, l'achat d'électricité à des compagnies privées, par exemple d'éoliennes, ou le tarif du bloc patrimonial», renchérit Véronique Laflamme du même organisme.
Rappelons que cette hausse serait la plus forte depuis 20 ans, du jamais vu pour la société d'État.
Les grandes industries localisées au Québec s'opposent à cette forte hausse.
Seuls les groupes écologistes donnent leur appui aux augmentations de tarifs d'Hydro-Québec.
«On a des prix au Québec qui sont parmi les plus bas au Canada, et notre position est qu'une augmentation des tarifs incite les ménages à faire plus d'économies en énergie, donc, on est pour une hausse tarifaire», explique Pascale Faucher du Regroupement des organismes environnementaux.
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