La flotte de wagons du métro de Montréal est la plus vieille du monde. Des investissements de plusieurs millions de dollars seront donc inévitables au cours des prochaines années pour garder le réseau fonctionnel.
L'entretien du matériel roulant coûte actuellement trop cher, croit le président de la Société de transport de Montréal (STM), Philippe Schnobb. Les investissements s'élèvent en ce moment à 500 millions $ sur une période de sept ans, alors que la somme idéale serait de 300 à 400 millions $, estime-t-il.
«Nous aurions besoin davantage d'investissements pour prolonger la durée de vie de notre métro», explique le président de la STM.
Vieux, mais performant
La vétusté du métro de Montréal ne vient en rien diminuer son efficacité, selon M. Schnobb. «Nous avons un métro parmi les plus performants au monde compte tenu de l'âge de la flotte et des ressources limitées», tient-il à préciser.Il mise sur l'arrivée des nouveaux trains Azur, qui aideront à rajeunir l'apparence du métro. Mais le président de la STM croit essentiel de poursuivre le financement des infrastructures.
«Nous devons continuer à investir dans l'entretien, c'est essentiel pour réduire les arrêts de service. Le plus grand lien entre la satisfaction et le client, c'est la fiabilité.»
Stations rénovées
Plusieurs stations du métro font l'objet de travaux. Les usagers ont peut-être remarqué la présence de grands panneaux gris cachant ces travaux, où il est inscrit la raison de la réfection en cours.
La STM n'a pu donner le nombre précis des stations sujettes à ces rénovations, mais affirme que le plus grand chantier se trouve présentement à la station Berri-UQAM. Les travaux devraient se terminer en 2017.
«Nous ne faisons pas ces travaux pour le look, mais pour des raisons d'infrastructures causées par plusieurs choses, comme l'infiltration d'eau. Nous privilégions les stations qui ont des problèmes criants», explique Philippe Schnobb.