La police de Montréal a confirmé lundi que la pièce de vêtement qui pourrait avoir causé la mort de Naima Rharouity est bel et bien un hijab et non un foulard.
«Après des vérifications plus poussées, les enquêteurs ont été en mesure de confirmer qu'il s'agissait d'un hijab», a indiqué l'agent Danny Richer, porte-parole de la police de Montréal.
Les autorités ne sont toutefois pas en mesure de confirmer les circonstances exactes entourant la mort tragique de cette mère de famille de 47 ans.
Mme Rharouity a perdu la vie jeudi matin dans un escalier mécanique de la station de métro Fabre. L'hypothèse la plus plausible est que la victime a été étranglée par son hijab après que celui-ci s'est coincé dans le mécanisme de l'escalier roulant. En tentant de le dégager, ses cheveux auraient eux aussi été entraînés dans le mécanisme.
Selon la police, un témoin a assisté à la scène. Voyant le drame, l'homme s'est emparé du «téléphone rouge» installé dans l'édicule du métro pour signaler l'événement aux autorités. Pour une raison que les policiers ignorent, le témoin aurait ensuite quitté les lieux. On ne sait pas non plus s'il a tenté de porter assistance à Mme Rharouity.
Les bandes vidéo des caméras de surveillance n'ont pas permis aux enquêteurs de voir précisément ce qui s'est produit et comment Naima Rharouity est morte.
Une autopsie a été pratiquée le lendemain du drame, a confirmé, lundi, Geneviève Guilbault, porte-parole du Bureau du coroner. La dépouille a ensuite été rendue à la famille de la victime.
Les résultats de l'autopsie se retrouveront dans le rapport du coroner, qui devrait être déposé d'ici quelques mois, a indiqué Mme Guilbault.