Pauline Marois a minimisé vendredi la perte de 26 000 emplois au Québec durant le mois de février.
La première ministre sortante prévoit la création 172 000 emplois d'ici cinq ans.
Le recul de l'emploi en février a entraîné augmentation du taux de chômage de 0,3 point de pourcentage, celui-ci passant à 7,8 %, a rapporté Statistique Canada vendredi. Parmi toutes les provinces canadiennes, c'est au Québec qu'il s'est perdu le plus grand nombre d'emplois en février.
«C'est un mois, une image dans le temps qui, je suis persuadée, avec nos politiques économiques qui ont déjà commencé à porter fruit, vont corriger la situation», a soutenu la chef péquiste, de passage à Blainville pour confirmer sa candidate Gyslaine Desrosiers, ancienne présidente de l'Ordre des infirmières.
«Nous prévoyons avec nos politiques et avec la croissance normale de l'économie, nous prévoyons sur cinq ans qu'il y aurait 172 000 emplois de plus, a-t-elle ajouté. Nous croyons que c'est raisonnable, c'est faisable et réalisable.»
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