La mise sur pied de Pharma-Québec, un programme destiné à gérer l'achat public de médicaments, entraînerait des économies de 2,3 milliards $, selon Françoise David.
La porte-parole parlementaire de Québec solidaire (QS) était de passage à Granby, lundi, afin de présenter l'une des mesures phares de son parti en matière de santé.
«Dotée d'un mandat triple, Pharma-Québec agirait comme pôle d'achat de médicaments, de production et de recherche», a expliqué Mme David. L'institution permettrait de réduire considérablement la part des dépenses de santé consacrée aux médicaments, qui est passée de 5,8 % en 1980 à 19,5 % en 2009.
La députée de Gouin souhaite réinvestir les économies réalisées dans les soins et services offerts aux personnes aînées.
«Avec une population vieillissante, le Québec doit tout mettre en œuvre pour embaucher plus de professionnels, augmenter les services à domicile et consolider les CLSC», a-t-elle fait valoir.
Québec solidaire propose également d'instaurer un régime universel d'assurance-médicaments «plus équitable et plus économique». Le parti prévoit que des économies de plusieurs centaines de millions de dollars pourront être réalisées sur les frais d'ordonnance des pharmaciens.
«Le système de ristournes lié aux médicaments génériques sera éliminé et on observera une réduction des coûts administratifs généraux», a ajouté Françoise David.
