La chef démissionnaire du Parti québécois, Pauline Marois, doit sa défaite dans Charlevoix-Côte-de-Beaupré à une novice de la politique.
Caroline Simard, 38 ans, en était, non seulement à sa première campagne électorale, mais aussi à sa première expérience en politique.
Originaire de Baie-Saint-Paul, mais résidante de Québec, Mme Simard a étudié en communications à l'Université de Sherbrooke, puis a travaillé à Montréal, avant de s'installer à Québec pour fonder sa propre boîte de recherche en marketing.
Fraîchement élue, lundi soir, elle admettait s'être lancée dans la campagne sans trop d'espoir d'être élue. Au mieux, elle s'attendait à un résultat serré.
«Je suis très heureuse du résultat de la soirée. Très heureuse, également, de la campagne que j'ai menée dans Charlevoix, c'est-à-dire une campagne-terrain, axée sur les gens, sur les préoccupations des gens de ma circonscription.»
Campagne-terrain, peut-être, mais, aujourd'hui, même des électeurs satisfaits disaient ne pas la connaître et ne se souvenaient pas de l'avoir vue à Beaupré.
À Baie-Saint-Paul, cet après-midi, le bureau de campagne de Caroline Simard était déjà désert et les partisans venus lui transmettre leurs félicitations se cognaient le nez sur une porte close.
Mardi, Mme Simard a refusé toute demande d'entrevue.