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Rona : le pdg Robert Sawyer a touché 6,6 M$

Agence QMI

Le président et chef de la direction de Rona (RON), Robert Sawyer, a touché une rémunération de 6,6 M$ pendant l’exercice 2013. Le dirigeant a débuté son mandat en avril, au début du deuxième trimestre.

Son salaire de base a été fixé à près de 605 000$ pour environ neuf mois de travail. Rona a également attribué à M. Sawyer des actions d’une valeur de 4,4 M$ et des options d’achat d’actions totalisant 571 000$.

La rémunération de l’ancien numéro deux de Metro comprend aussi un régime incitatif de 850 000$, un déboursé de 109 000$ à son régime de retraite et des avantages indirects d’une valeur de plus de 33 000$.

La rémunération totale de Robert Sawyer est plus de trois fois supérieure à celle que Robert Dutton, l’ancien grand patron, a touché pendant la dernière année complète qu’il a passé aux commandes du quincailler. M. Dutton avait obtenu 2 M$ pour ses services au cours de l’exercice 2011.

En 2012, M. Dutton a touché 6,9 M$ bien qu’il ait quitté son poste avant la fin de l’exercice. La somme incluait toutefois une prime de cessation d’emploi de 4,5 M$. Le contrat d’embauche de Robert Sawyer prévoit aussi le versement d’une prime de départ, de 4,2 M$ dans son cas, en prévision d’un congédiement ou d’un départ provoqué par une prise de contrôle de Rona.

Les quatre bras droits de Robert Sawyer se sont partagés environ 4,8 M$ en rémunération pendant  le dernier exercice. Dominique Boies,  vice-président et chef de la direction financière, a touché 1,83 M$ et Alain Brisebois, vice-président et chef de la direction commerciale, 1,5 M$.

Luc Rodier et Christian Proulx, respectivement vice-président détail et vice-président Ressources humaines ont pour leur part touché plus de 915 000$ et près de 637 000$.

Au total, les cinq principaux dirigeants du quincailler se sont partagés environ 11,4 M$, un recul d’environ 5% par rapport à l’exercice 2012. Cette année là, les grands patrons de Rona avaient touché environ 12 M$. L’exercice 2012 avait toutefois été marqué par quelques départs au sein de la haute direction, dont celui de Robert Dutton.