La Sûreté du Québec (SQ) n'a voulu courir aucun risque hier en recourant à son Groupe tactique d'intervention (GTI) afin de procéder à l'arrestation de l'ingénieur de train, Tom Harding, accusé de négligence criminelle pour avoir causé la mort de 47 Méganticois. L'homme avait des armes chez lui a appris TVA Nouvelles.
L'hiver dernier, la SQ avait reçu un appel d'urgence en provenance du domicile de Tom Harding en Estrie. Une fois sur place, les agents avaient découvert des armes à feu dont une mal entreposée.
Toujours selon TVA Nouvelles, la police avait jugé lors de cette intervention que Tom Harding présentait un risque pour lui-même.
La SQ a donc décidé, lundi, de faire appel à son GTI, son SWAT, afin de parer à toute éventualité.

Tom Harding, ingénieur de train de la MMA. (Photo archives Agence QMI)
Une menace?
Harding en possession d'armes aurait pu mal réagir, hier soir. Le chauffeur du train sur qui pèsent de lourdes accusations aurait pu devenir une menace pour la sécurité d'autrui, voire la sienne lors de son arrestation.
L'avocat de l'accusé dénonce vivement l'intervention du GTI rapporte le Journal de Montréal.
«Ils sont entrés neuf policiers du SWAT chez mon client alors qu'il travaillait sur son bateau. Ils ont fait coucher tout le monde à terre Franchement! s'est insurgé Me Thomas Walsh. Ils n'avaient pas besoin de faire un show comme ça! Mon client aurait pu se rendre lui-même.»
Jean Demaître, directeur d'exploitation à la Montreal, Maine & Atlantic Railway (MMA), Richard Labrie, contrôleur ferroviaire à la MMA et la compagnie américaine dirigée par Ed Burkhardt au moment du déraillement au coeur de Lac-Mégantic sont aussi accusés de négligence criminelle ayant causé la mort de 47 personnes.
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