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De plus en plus de jeunes victimes d'AVC

3e cause de décès au Canada

Même si les décès reliés aux accidents vasculaires cérébraux (AVC) ont diminué de 75% durant les 60 dernières années, ils représentent la troisième cause de décès au Canada, et ce qui inquiète, c'est qu'ils touchent de plus en plus de jeunes adultes, dont plusieurs conservent d'importantes séquelles.

Depuis 10 ans, les AVC ont augmenté de 24% chez les personnes dans la cinquantaine et de 13% dans la soixantaine. On estime que d'ici 15 ans, ils doubleront chez les personnes de 24 à 64 ans.

(Capture d'écran TVA Nouvelles)

Julie Rivard, qui a subi un AVC à 38 ans, se souvient très bien des événements.

«J'étais assise et on profitait d'un dimanche après-midi. Puis, tout d'un coup, je me suis rendue compte que le côté droit était paralysé complètement. Dans ma tête, je partais. Je partais pas à l'hôpital, mais je partais, c'était fini», raconte la mère de trois enfants.

Infirmière, elle a rapidement su ce qui lui arrivait. Elle s'est rendue le plus rapidement possible aux urgences et a conservé peu de séquelles. Selon la Fondation des maladies du cœur et de l'AVC, 30% des personnes ne se rendent pas aux urgences.

Agir rapidement

«Le médicament qu'on peut donner pour essayer de dissoudre le caillot s'appelle la thrombolyse. On a 4h et demie pour l'administrer. Quand l'AVC commence, on perd 2 millions de neurones chaque minute environ», explique le docteur Alexandre Poppe, neurologue au CHUM.

Pierre Crête, lui, a eu un accident de ski en 2008, alors qu'il avait 48 ans.

«Je suis tombé la tête la première dans la côte. À cause du protecteur facial du casque, ça a fait une hyperextension du cou, dissection de la carotide. J'ai le bras qui est paralysé, j'ai la jambe qui fonctionne à peu près à 70% et j'ai des problèmes d'attention importants.»

Une longue réadaptation

Katia Heise-Jensen avait une santé exemplaire lorsqu'elle a subi son AVC en 2006, à l'âge de 29 ans.

(Capture d'écran TVA Nouvelles) Katia Heise-Jensen

«J'ai rampé dans le corridor et à un moment donné, j'ai dit: oublie ça», confie-t-elle.

Sa mère l'a retrouvée six heures plus tard. Elle a passé un an à l'hôpital et cinq ans en réadaptation.

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