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L'industrie éolienne mise au défi

Autosuffisance

Après 15 ans de développement de l'industrie éolienne, le gouvernement québécois souhaite que l'industrie devienne autosuffisante et puisse compter de moins en moins sur les consommateurs québécois pour survivre.

Mais personne n'ose se compromettre sur un objectif précis à atteindre.

Québec voudrait que l'industrie éolienne compte davantage sur les marchés d'exportation pour se développer.

Pour l'instant c'est grâce aux achats imposés par Québec aux quatre millions de consommateurs si cette industrie a pu se développer malgré les surplus d'énergie.

«Il faut avoir des objectifs le plus possible vers l'autosuffisance, mais des objectifs qui soient aussi réalistes compte tenu de la situation du marché actuellement», explique Pierre Arcand, ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles.

L'industrie n'est pas en mesure de se commettre davantage.

«C'est évident que l'avenir passe par plus d'exportation», croit Frédéric Côté, directeur général du TechnoCentre éolien.

L'an dernier la moitié de la hausse des tarifs d'électricité était attribuable aux achats d'énergie éolienne, une énergie à plus de 9 cents le kWh, trois fois plus dispendieuse que l'énergie patrimoniale, à laquelle les consommateurs n'ont pas accès parce qu'ils doivent d'abord acheter l'énergie de parcs éoliens à travers leur facture d'électricité.

«Du point de vue des consommateurs ça fait plusieurs années qu'on paie des centaines de millions de dollars en trop dans nos tarifs pour financer une industrie qui ne décolle pas alors si le ministre est en mesure de trouver des solutions pour que l'industrie vive d'elle-même ce serait une bonne nouvelle pour les consommateurs», soutient Marc-Olivier Moisan-Plante de l'Union des consommateurs.

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