La Grande secousse, cet exercice de simulation de tremblement de terre, prend de l 'ampleur au Québec.
Alors que, l'an dernier, seuls des gens de Charlevoix avaient participé à cet exercice d'envergure internationale, au Québec, cette année, le mouvement s'étend à plusieurs villes, dont Montréal, Laval, Québec, Lévis et Terrebonne.

À ce jour plus de 50 000 personnes et représentants d'organismes comme le ministère de la Sécurité publique et plusieurs écoles, se sont inscrits pour cet exercice qui se déroulera le 16 octobre prochain.

Objectif de l'exercice: savoir comment se comporter en cas de tremblement de terre majeur, explique Pierre Babinski, du Bureau d'assurance du Canada.
«Il y a des idées préconçues, il y a des choses qu'on voir à la télé, des choses comme ça. Donc, le but de la Grande secousse et de notre participation active dans cet exercice-là, c'est d'enseigner aux gens les bons gestes, une fois pour toutes.»
«C'est relativement simple. Ce sont trois gestes: se baisser, s'abriter, s'agripper, qui nous permettent d'éviter les blessures qui sont les plus courantes en situation de séisme», ajoute Guy Dufour, de l'Association de la sécurité civile du Québec.

Implantée en Californie en 2008, la Grande secousse, ou Great ShakeOut, a rallié plus de 25 millions de personnes dans plusieurs pays, en 2013.
Chaque année, 450 séismes secouent la Belle province et on estime entre 5 % et 15 % la probabilité d'un séisme d'une magnitude de 7 ou plus d'ici 50 ans, au Québec.