Journée éprouvante pour la famille de Jenique Dalcourt, violemment battue à mort la semaine dernière sur une piste cyclable de Longueuil. Plusieurs personnes ont tenu à rendre hommage à la jeune femme de 23 ans.
Sur place, sa cousine Josée n'en revient toujours pas. «C'est de voir ma tante, c'est de voir ses soeurs, c'est d'être allée, hier, au rassemblement de gens, d'être allée sur le lieu où ça s'est passé, et d'encore se poser des questions. Ça n'arrête pas», explique-t-elle.
Elle considère que le plus difficile c'est de voir que le seul suspect dans cette affaire a été relâché, faute de preuves. Les policiers attendent des résultats d'analyses, ce qui rend le deuil plus difficile pour, entre autres, la tante de Jenique.
«On espère qu'il va y avoir une certaine justice, mais ça ne la ramènera pas. Elle va toujours être dans nos pensées et dans nos coeurs. C'est très pesant. Et là, de la voir toujours souriante, toujours et aujourd'hui, elle est dans sa tombe, le couvert ouvert, et je vais vous dire qu'il n'y en a pas, de sourire», ajoute Josée Dalcourt.
En attendant les funérailles qui auront lieu jeudi et la suite de l'enquête, il y a un sentiment de liberté qui est disparu.
«S'empêche-t-on vraiment de vivre parce qu'il y a des maniaques qui se promènent un peu partout? Je me suis toujours, dans un sens, sentie en sécurité. Mais plus là», conclut-elle.