Un résident de Saint-Jean-sur-Richelieu prend l'Halloween un peu trop à cœur selon ses voisins qui sont scandalisés par ses décorations qui comprennent un village complet de poupées ensanglantées et démembrées.
«Je comprends que des gens peuvent trouver ça épeurant, mais je n'ai vraiment aucune malice. Je veux simplement une vraie ambiance terrifiante d'Halloween», explique Mathieu Cass, qui est également le gagnant de la quatrième saison de Loft Story.

Afin de créer l'ambiance parfaite pour ce soir, M. Cass prévoit recevoir une dizaine de convives qui se déguiseront et donneront vie à ce village glauque au son d'une musique horrifiante.
«Je suis un collectionneur de masques de monstre et un véritable passionné de films d'horreur. Je prends des poupées et je les transforme, je fais vraiment ça pour m'amuser», souligne-t-il.

Selon lui, si les bambins déguisés réussissent à se rendre jusqu'à la sonnette de sa porte d'entrée sans s'enfuir de frayeur, ils seront bien récompensés! Lui et sa conjointe ont dépensé près de 400$ en bonbons d'Halloween.
«On a fait de gros sacs de différentes couleurs remplis de bonbons. On aura aussi une grosse brouette avec une montagne de sucreries», indique-t-il, tout sourire.

Si Mathieu Cass est si fier de sa préparation à la fête d'Halloween, certains voisins ne voient pas du tout la situation du même œil.
«Je ne regarde même pas, ça me désole. Ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent, mais moi je trouve que d'utiliser des bébés, c'est inacceptable», a commenté une mère du quartier.

«Ma fille de deux ans commence à être en âge de comprendre de quoi il s'agit, alors on ne va simplement pas y aller. Je ne veux pas la traumatiser», a avoué une autre voisine.
Quant à Mathieu Cass et sa conjointe, ils assurent être remplis de bonnes intentions et soulignent n'avoir reçu «que des commentaires positifs de jeunes excités» de frapper à leur porte le fameux soir venu.
«Je sais que je peux choquer les gens, mais je ne suis vraiment pas méchant. Si les gens étaient venus me le dire que ça les dérangeait, j'aurais enlevé [les décorations]», affirme-t-il.
- D'après un texte de Marie-Ève Dumont
