On a commencé aujourd'hui la démolition des six premiers bâtiments du centre-ville de Lac-Mégantic.
Cette première phase des travaux visant à réhabiliter le secteur coûtera 400 mille dollars.
La décision de démolir 37 des 39 immeubles déjà contestée par une partie de la population, la mairesse n'a pas apprécié la sortie publique de Réjean Hébert qui remettait en doute la position adoptée par les élus.

L'ancien ministre responsable de la région de l'Estrie a dit qu'à l'époque, ce n'est pas tous les bâtiments qui étaient contaminés et que le ministère de l'Environnement avait des solutions pour procéder à la décontamination des sols sans procéder à la démolition. Mais à la lumière des informations communiquées aux élus, il semble que ce ne soit plus le cas et qu'il est préférable de tout raser sauf l'Hôtel de ville et la Gare patrimoniale : «Si M. Hébert avait de nouvelles informations sur le sujet, il aurait dû nous appeler pour nous en informer. Il n'est plus en poste depuis plusieurs mois et la situation a évolué depuis. Tout ce qu'il fait en faisant ces commentaires, c'est de semer le doute et de nuire à l'état de sérénité de nos concitoyens», a indiqué Mme Colette Roy-Laroche.
Comme plus de mille personnes, Réjean Hébert a signé la pétition demandant la tenue d'un référendum. Le document n'a que force morale et ne sera finalement pas déposé à la séance publique du conseil municipal ce lundi parce que les instigateurs disent craindre être pris à partie par un mouvement citoyen, en faveur de la démolition.
Le porte-parole du regroupement des Carrés Bleus, Jonathan Santerre, a demandé une rencontre privée avec la mairesse et le député provincial, Ghislain Bolduc, afin de déposer la pétition. La Ville lui a répondu qu'une pétition doit être déposée lors d'une séance publique du conseil municipal, pas à huit clos.