La saga entourant sur le nom du futur pont Champlain a pris fin samedi, mais pour certains résidents de Verdun, le cauchemar n'est pas terminé.
Une trentaine de personnes ont reçu un avis d'expropriation en juin. Les chances qu'ils conservent leur maison sont pratiquement nulles.
«Je me mets à trembler, je me mets à avoir peur», affirme Thérèse Lemay qui a reçu un avis d'expropriation en juin. Elle et son mari habitent leur résidence de la rue May depuis près de 33 ans.
«Il y a des compensations, mais j'ai tout perdu», ajoute-t-elle.
Si Madame Lemay veut espérer encore, le maire de Verdun confirme que le dossier de la rue May est pratiquement réglé.
«Présentement, sur les seize propriétés, il y en a quinze qui sont réglées avec le fédéral. Il reste maintenant la partie humaine, qui est le deuil du cheminement malgré tout», explique Jean-François Parenteau, maire de Verdun.
Plusieurs citoyens des rues avoisinantes se disent également préoccupés par la situation et seront présents à la rencontre d'information qui se déroulera lundi à Verdun afin de répondre aux questions des citoyens.
Madame Lemay et son mari ont reçu, la semaine dernière, la visite d'employés mandatés du fédéral qui leur ont fait une dernière offre pour leur maison. Le couple a jusqu'au 1er décembre 2015 pour déménager.