Créer en six semaines des robots capables d'empiler des bacs de rangements, des corbeilles de recyclage et d'y insérer des nouilles de piscine en mousse: voilà le défi que doivent relever des centaines de jeunes dans le cadre de la compétition Robotique FIRST.
Plus de 500 jeunes du secondaire étaient réunis à l'École de technologie supérieure de Montréal (ÉTS), samedi matin, pour le lancement officiel du défi 2015. Une vidéo explicative du défi a été présentée aux adolescents. Quatre lancements similaires se sont déroulés en simultanée dans d'autres régions du Québec.
Au total, 1250 jeunes de 45 écoles secondaires de la province ont reçu, samedi matin, une boîte contenant toutes les pièces nécessaires à la conception du robot. Les jeunes pourront compter sur l'aide de mentors, notamment des étudiants universitaires, des enseignants, ainsi que des ingénieurs tout au long de la réalisation du projet.
Les robots créés par les jeunes devront être en mesure d'empiler les bacs de rangement, placer une corbeille de recyclage par-dessus et insérer dans ces corbeilles les nouilles en mousse, qui feront figure de déchets pour les besoins de la compétition. Chaque match est d'une durée de 2 minutes 30 secondes et oppose deux alliances de trois équipes.
La compétition provinciale se tiendra du 19 au 21 mars 2015 au stade Uniprix à Montréal. Les meilleures équipes prendront part à la finale internationale, du 22 au 25 avril à St. Louis, au Missouri.
Des jeunes de l'école secondaire Mgr-A.-M.-Parent de Saint-Hubert prennent part à la compétition cette année. Karine Turcotte a aussi fait partie de l'équipe l'an passé et connaît la recette du succès. «Il faut travailler en utilisant les forces de chacun et vraiment avoir un bon esprit d'équipe», a-t-elle dit.
Carlos Rodriguez, qui travaille à Pratt & Whitney, est le mentor de cette équipe. «Je sais que ces élèves ont beaucoup de potentiel, a-t-il raconté. Ils ont décroché la première place dans une autre mini compétition de robotique, en novembre dernier, à l'école Henri-Bourassa à Montréal.»
Gabriel Bran Lopez, le cofondateur de Robotique FIRST Québec, s'est dit heureux de voir que la compétition gagne en popularité et que plus d'équipes s'inscrivent tous les ans.
«Nous sommes fiers du chemin parcouru, mais surtout heureux de constater que le projet fait une réelle différence chez nos jeunes en les aidant à persévérer et à augmenter leur confiance en soi à l'école», a-t-il déclaré, dans un communiqué.