«Cela ne doit plus arriver des événements comme ça», a déclaré lundi matin Pierre Magloire, le frère d'Alain Magloire, l'itinérant abattu par les policiers au centre-ville de Montréal au début de l'année 2014.
L'enquête publique chargée de faire la lumière sur l'intervention policière fatale s'est ouverte lundi matin au centre judiciaire Gouin.

Pierre Magloire espère pouvoir enfin apprendre tout ce qui s'est passé le matin du 3 février 2014. «On veut avoir toute la vérité et savoir tout ce qui s'est passé, minute par minute», a indiqué M. Magloire.
Le matin du drame, Alain Magloire avait fracassé une vitre avec un marteau à la réception d'un hôtel. Le commis, Alexandre Witter l'avait poursuivi à l'extérieur, alors qu'il prenait la fuite.
Les policiers étaient ensuite intervenus. Refusant de collaborer avec eux, Magloire, toujours armé d'un marteau, avait été tué près de la gare d'autobus de Montréal, rue Ontario.

Le premier témoin entendu lors de l'enquête publique, présidée par le coroner Me Luc Malouin, est une sergente-détective de la Sûreté du Québec, qui a décrit la séquence des événements.
Au moment du drame, Alain Magloire résidait à l'Hôtel Central Montréal depuis le 31 janvier 2014.
Le matin du 3 février, vers 9h50, il a brisé la porte de la salle de bain avec un marteau. Une vingtaine de minutes plus tard, Magloire se faisait à déjeuner lorsqu'un co-chambreur l'a interpellé concernant cet événement. Sur une vidéo présentée lors des audiences, on aperçoit le sans-abri lui lancer une cuillère en bois.
Sur une autre vidéo, on le voit fracasser la vitre de la réception, avec un marteau.
D'autres vidéos de l'intervention policière qui s'est déroulée rue Ontario ont aussi été déposées en preuve.
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