Le 6 mars dernier, Emrick, six ans, s'apprête à prendre la remontée mécanique du Mont Lac-Vert.
Aussitôt embarqué, le jeune planchiste a chuté. Sa planche à neige se serait coincée au sol. Il s'est trouvé suspendu à une hauteur de cinq mètres. Son père le tenait à bout portant.
«Mon conjoint attendait que le préposé arrête la remontée mécanique, sauf que ça ne s'est jamais produit», raconte la mère du garçon. «Plus ça allait, plus il tombait et glissait en bas du banc. Mon conjoint paniquait!»
Dans les airs, une dizaine de skieurs ont assisté impuissant à la scène en criant à l'aide, mais en vain. L'opérateur aurait mis du temps avant d'immobiliser le remonte-pente.
Par chance, le garçon s'en sort indemne, avec un léger mal de tête et une douleur à la jambe.
Le patrouilleur présent sur les lieux aurait minimisé l'incident. Il aurait conseillé aux parents de ne pas rédiger de rapport d'accident. Ce qu'ils ont refusé.
Surtout que ce ne serait pas la première fois que les membres de cette famille sont victimes d'accidents semblables. Le même fils a chuté au débarcadère de ce remonte-pente moins d'une semaine auparavant. Le système ne se serait jamais immobilisé. Le préposé aurait été trop occupé à parler au cellulaire.
Quelques jours plus tard, même accident pour le frère de huit ans. Cette fois, le préposé n'aurait jamais vu l'incident, il discutait avec une camarade.
La famille Larouche souhaite que le Mont Lac-Vert apporte des correctifs pour améliorer la sécurité des usagers. La direction de la montagne tiendra un conseil d'administration le 6 avril prochain avant de répondre à la famille.
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