Le niveau de vie de 5,8 millions de Canadiens qui travaillent présentement chutera de plus de 20% à la retraite, prédit la Banque CIBC.
Selon l'économiste Benjamin Tal, les moyennes statistiques actuelles masquent un problème.
Environ 60% de la population née de 1985 à 1989, et près de la moitié de celle née à la fin des années 1960, n'arrivera pas à remplacer 80% de son revenu.
Les gens qui sont nés pendant la Deuxième Guerre mondiale ou peu après sont plus fortunés. Seulement le quart de ces retraités voient leur niveau de vie chuter de façon importante.
Benjamin Tal souligne ainsi qu'une personne âgée de 70 ans a suffisamment de revenus pour maintenir le rhythme en tenant compte d'un recul normal des dépenses à la fin de la carrière. Ces retraités ont des revenus diversifiés, des régimes de retraite privés au REER jusqu'aux rentes publiques.
L'économiste indique que deux obstacles importants sont à la source du problème, soit le taux d'épargne trop bas et une couverture moins généreuse des régimes privés.