Alors que commence vraiment la saison estivale, les gens de l'industrie touristique se croisent les doigts, à Québec.
La performance de l'industrie sera-t-elle meilleure que l'an dernier? Difficile à dire, surtout qu'en 2014, on avait connu une hausse notable de fréquentation, 2,7 %, principalement parce que Québec avait accueilli un nombre record de congrès.
Cela, pour des retombées de 1,3 milliard $ et 24 000 emplois directs et indirects.
Bien sûr, l'attraction principale demeure le Vieux-Québec, avec son cachet européen et son caractère historique.
Quant à l'enjeu, cette année, c'est de réussir à attirer de nouveau les touristes américains, qui avaient délaissé Québec , à cause de leurs difficultés économiques.
Pour un, Dany Thibault, directeur du Hilton Québec se montre optimiste.
«Il y a plusieurs choses qui jouent en notre faveur: le taux de change est favorable pour les Américains, défavorable pour les Canadiens, le prix de l'essence est quand même assez stable et on voit la demande augmente. On est en avance sur l'an dernier pour les voyageurs qui viennent ici en vacances. Maintenant, on est plus dépendants de la météo et des impondérables qui peuvent faire annuler un séjour, alors que les groupes, lorsqu'ils sont confirmés, viennent.»
Et puis, il faudra voir aussi la performance de l'industrie des croisières, dont la haute saison se situe plutôt à l'automne, gracieuseté des couleurs que prennent alors les paysages québécois.
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