La poursuite du procès criminel du sénateur Mike Duffy n'échappe pas au regard des partis fédéraux en pleine campagne électorale.
En tournée dans la région de Québec, le chef du NPD n'a pas manqué de souligner la reprise du procès du collecteur de fonds des conservateurs.
Thomas Mulcair, a indiqué que même si Nigel Wright est appelé à témoigner, «c'est le procès de Stephen Harper dont il s'agit».
«Les Canadiens vont à nouveau apprendre quelque chose sur Stephen Harper lors de cette campagne électorale, et ça va renforcer notre message que nous sommes dus pour un changement à Ottawa. Les Canadiens méritent mieux, et la dernière chose qu'on a besoin c'est encore quatre années de Stephen Harper», a appuyé M. Mulcair, qui faisait campagne dans la circonscription du député sortant Steven Blaney.
Nigel Wright a été accueilli par de nombreux journalistes et caméras. Ils l'ont escorté jusqu'à son entrée, mais il avait bien peu à leur dire. En guise de déclaration, il a affirmé qu'il n'avait pas de commentaire à faire aux médias, mais qu'il répondra à toutes les questions des avocats.
M. Wright, avait remis un chèque personnel de 90 000$ à M. Duffy, pour l'aider à rembourser des dépenses auxquelles il n'avait pas droit.
Le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, a indiqué qu'après avoir promis de ne pas nommer de sénateurs, Stephen Harper a procédé à la nomination de Michael Fortier à la suite de son accession au pouvoir en 2006, et qu'il a «brisé sa parole, pas une fois, ni deux, mais à 58 autres occasions» par la suite en nommant 58 autres personnes à la Chambre haute.
«À Ottawa, les gens seront concentrés sur ce qui est dévoilé au procès. Les gens vont parler de toutes les choses qui ont mal tourné avec le gouvernement Harper. Moi, je vais parler des manières pour réparer le Canada, et comment nous pouvons bâtir une économie forte pour l'avenir des Canadiens», a signalé M. Trudeau mercredi matin depuis Regina, en Saskatchewan.
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