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Les proches attristés et en colère

Fillette attaquée par un pitbull

La famille de la fillette de 8 ans qui a été sauvagement attaquée par un pitbull dans un parc de Brossard, dimanche soir, est complètement bouleversée. Ses proches sont attristés, mais également en colère contre le propriétaire.

«Il l'a attaquée au cou, au visage. Il lui a arraché une bonne partie de la joue, de la mâchoire, tout est détruit à ce niveau-là. C'est assez triste» explique avec émotions Jean-Christophe Biron, l'oncle de la petite Vanessa.

La jeune fille a passé la journée sur la table d'opération à l'Hôpital Sainte-Justine.


(Crédit photo: TVA Nouvelles)

«Il y a sept spécialistes qui sont à son chevet. Ce qui nous rassure, mais d'un autre coté, ça démontre la gravité des blessures qu'a reçues la petite fille. Donc ça, c'est pénible», ajoute son grand-père, François Biron.

Karim Jean-Gilles, 32 ans, passera une deuxième nuit en prison. Les policiers l'ont arrêté hier pour non-respect de ses conditions dans une accusation de conduite dangereuse, et le juge a refusé de le libérer. Quant au chien, lui aussi demeure en observation.

Jean-Gilles vit avec sa mère et un autre homme dans une résidence sans clôture pour contenir les chiens. L'homme, nouvellement arrivé au Canada, se dit désolé des blessures subies par l'enfant. Tout le monde est triste, dit-il.


(Crédit photo: TVA Nouvelles)

La maison est située dans un quartier résidentiel et elle est située à quelques mètres seulement d'un parc, qui se trouve au bout de la rue.

«On a vu la fille par terre et sa mère s'est couchée sur elle pour empêcher le chien. Le chien n'a pas attaqué la mère, mais le chien essayait encore d'attaquer la fille», a raconté un témoin.

Quelques secondes et une jeune vie bascule. Selon des voisins, ce n'était pas la première fois que le chien se montrait agressif.

Interdire les pitbulls est tentant, mais ne règle cependant pas le problème, selon cette vétérinaire.

«D'interdire des races de chiens d'un territoire, ça fait tout le contraire que de protéger la population, parce que ça donne un faux sentiment de sécurité aux gens», explique la vétérinaire Claudia Gilbert.

Mais pour la famille, il faut d'abord penser aux enfants.

«C'est une vie qui est chamboulée, évidemment, parce qu'il y a tous les problèmes psychologiques qu'elle va devoir affronter. Lorsqu'on est une jeune fille, on aime ça être belle, bien paraître, donc il faudra apprendre à vivre avec ces marques qui, espérons, vont disparaître avec le temps... difficile à accepter», conclut le grand-père effondré.

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