PÉTITION: Pour que le statut de victime soit automatiquement reconnu aux parents d'enfants assassinés (IVAC)
Jenique Dalcourt marchait sur la piste cyclable à Longueuil lorsqu'elle a été tuée il y aura bientôt un an, le 21 octobre 2014. À ce jour, personne n'a été arrêté pour son meurtre. Une situation inacceptable pour la mère de la jeune fille qui voit encore cette scène d'horreur.
«Je me réveille au milieu de la nuit, souvent. C'est avec tout le stress qui s'en vient. Ça va faire un an», dit Monique Dalcourt.
En souvenir de Jenique et pour sensibiliser aux dangers potentiels, la Ville de Longueuil dévoilera un monument près de la piste cyclable où elle a été assassinée, le 21 octobre. S'en suivra, en soirée, une vigile. Mais c'est avec beaucoup d'appréhensions que la mère de Jenique attend cette journée. «C'est comme si c'était pour ‘'re-arriver'', les sentiments ne sont pas amoindris.»
Les prochaines semaines seront difficiles pour Monique Dalcourt, d'autant plus qu'elle n'aura bientôt plus droit à l'aide gouvernementale. Une pétition a été mise en ligne pour qu'elle puisse recevoir de l'aide plus longtemps.
L'enquête se poursuit
La police de Longueuil n'est pas prête à déposer de dossier à la cour pour que des accusations soient portées, mais affirme vouloir le faire le plus tôt possible, dès que tous les éléments seront réunis.
La Ville de Longueuil, elle, continue d'améliorer la sécurité de certains secteurs, dont la piste cyclable. La Ville avait d'ailleurs entrepris en septembre dernier une vaste consultation de la population pour connaître les endroits qu'elle jugeait inquiétants et comprendre comment améliorer la situation.
Selon un reportage de Marie-Laurence Delainey