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UberX réduit ses tarifs

L'industrie du taxi en colère

Nouvel épisode dans la guerre qui oppose les chauffeurs de taxi à UberX. La compagnie américaine réduit ses tarifs de 5% à 20%, dépendamment du type de service.

«28% de nos courses à Montréal débutent et se terminent à une station de métro (...), c'est qu'on appelle en anglais le "first and last mile", c'est la où on a un impact. Donc, complémenter ça, s'assurer que les gens puissent se déplacer avec différents types de transports alternatifs, au lieu d'utiliser leur voiture personnelle», plaide Jean-Nicolas Guillemette, directeur-général d'Uber.

Jean-Nicolas Guillemette (Crédit photo: Capture d'écran TVA Nouvelles)

L'industrie du taxi crie au vol et demande l'intervention du gouvernement. Car contrairement à Uber, les lois lui interdisent de modifier les tarifs.

«Ils ne suivent aucun règlement, ils se foutent de la gueule du gouvernement, ils rient du gouvernement, puis ils rient des citoyens. Ça a beau être alléchant à court terme, les citoyens ne réfléchissent pas à cela», dénonce Guy Chevrette, négociateur pour le Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi.

Guy Chevrette (Crédit photo: Capture d'écran TVA Nouvelles)

Plus de clients?

Uber affirme que ces simulations démontrent que les nouveaux tarifs attirent plus de clients et que ses chauffeurs pourraient donc augmenter leurs revenus jusqu'à 39%.

«Au bout de la ligne, on regarde combien on a fait de l'heure, et ce n'est pas aussi payant qu'on le pensait», lance Michel Desjardins qui travaille pour UberX.

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