Le rêve de l'achat d'une première résidence a tourné au cauchemar pour une jeune famille de Saint-Marcellin au Bas-Saint-Laurent.
Leur maison est gravement infestée par la mérule pleureuse, un champignon toxique. Maxime Boivin, sa conjointe et leur jeune bébé sont devant un véritable gouffre financier depuis qu'ils en ont fait la découverte.
«C'était au début de l'été 2014, ma conjointe était enceinte, a expliqué M. Boivin. On voulait faire agrandir la maison et on a fait affaire avec une entreprise en construction. C'est là qu'on a découvert qu'on avait de la mousse blanche. Après plusieurs analyses et plusieurs milliers de dollars, on a découvert que c'était de la mérule pleureuse.»
Les effets sur la santé de ce champignon sont dévastateurs, surtout pour les poumons. Pendant trois ans, Maxime Boivin raconte qu'il a souffert de plusieurs sinusites, bronchites et pneumonies. «Mon chien était malade, il crachait du sang», a-t-il ajouté.
La règlementation est très stricte pour éviter la propagation du champignon. Vu l'état de la résidence, la décontamination est pratiquement impossible. Les assurances ne couvrent pas l'infestation et les coûts pour démolir ou incinérer la maison sont très élevés.
Pendant que la famille se bat depuis 18 mois pour tenter de régler cette situation, elle doit toujours payer l'hypothèque sur cette maison, en plus du loyer d'un autre appartement pour se reloger. M. Boivin soutient que si la situation ne change pas, il n'aura pas le choix de déclarer faillite.
Tout comme d'autres propriétaires québécois qui sont aux prises avec le même problème, Maxime Boivin s'adresse maintenant au gouvernement pour trouver une solution. Une rencontre est d'ailleurs prévue lundi prochain entre les attachés politiques de plusieurs ministères.
Commentaires
