Trois jours après le terrible massacre qui a fait au moins 129 morts, la vie peinait à reprendre son cours normal dans les rues de Paris, lundi, a constaté l’envoyé spécial de TVA Nouvelles Maxime Landry.
Même si les enfants sont retournés à l’école et si les citoyens ont recommencé à travailler en matinée, des policiers étaient présents à chaque 10 mètres près des lieux visés par les attentats de vendredi.
Devant le Bataclan, où le large périmètre de sécurité a été rétréci pour une première fois depuis vendredi, on pouvait voir plusieurs gens s’arrêter en silence, versant parfois quelques larmes.
Même si l’activité semblait reprendre tranquillement sur les grandes artères, l’ambiance était encore très lourde dans les quartiers où les attentats ont été commis.
Dans le 10e et le 11e arrondissement, on pouvait voir des centaines de personnes, presque immobiles dans un silence complet, a relaté Maxime Landry.
Près du restaurant Le Petit Cambodge, on pouvait encore constater des traces de balle dans les vitres. Sur la terrasse d’une brasserie, près de la rue de la Fontaine-au-Roi, les mobiliers qui ont été renversés dans la panique n’avaient pas encore été redressés. On pouvait même toujours apercevoir des coupes de vin à moitié remplies sur les tables, comme si la vie s’était soudainement arrêtée.
Minute de silence
À midi heure locale, la ville s’est arrêtée à Paris, a raconté notre journaliste.
Les passants se sont figés sur les trottoirs un peu partout dans la Ville Lumière et les automobilistes se sont immobilisés pendant une minute en mémoire des victimes.
Après la diffusion de la Marseillaise, les gens ont applaudi vivement, selon Maxime Landry.