Le grand patron d'Hydro-Québec hésite à rendre publiques les ententes de vente d'énergie avec Rio Tinto.
Le nouveau PDG, Éric Martel, était à Saguenay mardi, devant les membres de la Chambre de commerce.
Après sa conférence, M. Martel est demeuré prudent sur cette question qui est soulevée par le Syndicat de l’usine Alma de Rio Tinto. «Par respect pour les deux parties qui se parlent toujours, je ne peux pas commenter», a-t-il dit.
Il a toutefois assuré que les contrats existants allaient être respectés.
Le PDG ne voit toutefois pas l'intérêt de rendre ces ententes publiques.
«C'est de l'information qui pourrait servir à d'autres personnes, de l'information stratégique. Alors, on est toujours très, prudent dans ces cas-là. Habituellement, ce sont des choses que l'on préfère garder entre les parties qui ont négocié.»
À la suite des attentats de Paris, celui qui est en poste depuis juillet dernier estime que la sécurité sur les installations de la Société d'État est suffisante.
La notion de sécurité a d’ailleurs été discutée chez Hydro-Québec, dès le lendemain, mais le nouveau patron a été rassuré par son équipe.
«On a quand même une sécurité extrêmement vigilante à Hydro pour surveiller nos installations. On est très confortable avec le niveau de sécurité et de surveillance qu'on a sur nos installations, présentement», a-t-il dit.
Devant une cinquantaine de gens d'affaires, le dirigeant a souhaité que son organisation soit plus transparente.
«Qu’Hydro-Québec se rapproche des gens, du peuple québécois. Hydro-Québec a souffert dans les dernières années, d'une image qui est à retravailler, à améliorer. On veut être transparent. On n’a rien à cacher. »
Un service à la clientèle plus fiable fait d'ailleurs partie de son plan stratégique avec la productivité et la croissance.