Le député de Rimouski, Harold Lebel, continue de mettre de la pression sur le gouvernement Couillard afin qu'il instaure un programme d'aide pour les sinistrés affectés par la mérule pleureuse.
Ce champignon cause des dommages irréversibles aux propriétés contaminées.
Le député péquiste a donné son appui à une pétition qui est en ligne depuis 48 heures sur le site internet de l'Assemblée nationale.
Les propriétaires qui sont aux prises avec une infestation de mérule pleureuse ne peuvent pas recevoir d'aide ni de la Croix-Rouge ni du gouvernement, puisqu’ils ne sont pas considérés comme des sinistrés.
Pourtant, depuis 18 mois, Maxime Boivin et Marie-Hélène Cauchon ont quitté leur maison de Saint-Marcellin, près de Rimouski, pour des raisons de santé et ils ne peuvent y retourner.
En plus de devoir se loger ailleurs, ils doivent continuer à payer leur hypothèque, même si la maison a perdu de sa valeur et qu'elle n'est pas habitable.
Ils ne peuvent pas non plus la démolir, car les matériaux sont contaminés à la mérule pleureuse, et pour éviter la propagation de la contamination, la Ville de Rimouski ne veut pas accepter ces déchets.
Ils pourraient brûler la maison, en collaboration avec les pompiers de Rimouski, mais cet acte n'est couvert par aucune compagnie d'assurance.
Devant ce cul-de-sac, ils demandent l'appui de la population en signant leur pétition mise en ligne sur le site de l'Assemblée nationale.
«Le fait d’avoir le plus de signatures possible va nous aider assurément au niveau des pressions sur le gouvernement», affirme Maxime Boivin.
Les experts appellent ce champignon «le cancer du bâtiment». On retrouve des cas d'infestation un peu partout au Québec.