La directrice d'Amnistie Internationale, Béatrice Vaugrante, a pressé le Canada d'ouvrir ses portes aux réfugiés syriens.
«Vous prendriez les mêmes routes dangereuses pour sauver votre famille. Cinquante pour cent des réfugiés sont des enfants. Il faut vraiment qu'on protège notre voie d'accueil et qu'on protège ces familles-là qui ont besoin d'un endroit sécuritaire comme nous tous», a déclaré Mme Vaugrante lors de son passage mercredi à l'école secondaire des Pionniers, à Trois-Rivières.
Cette école compte plusieurs réfugiés, dont certains viennent du Congo, de Colombie et de Syrie comme Hussein, qui est arrivé au Canada il y a quelques mois à peine.
«Les guerres là-bas c'est difficile. Mon père est mort là-bas, il a été tué», a confié le jeune garçon de 12 ans.
Trois-Rivières pourrait accueillir 200 réfugiés syriens et même davantage. Selon le maire Yves Lévesque, il faut faire les choses correctement. «Le politique doit faire un travail pour dire aux gens de quelle façon ça va se faire pour assurer la sécurité, pour être sûr que c'est pas juste un papier signé sur le coin d'une table», a affirmé le maire de Trois-Rivières.
La directrice d'Amnistie internationale veut combattre la peur et les préjugés et elle a insisté sur le fait que la sécurité ne doit pas se faire au détriment des droits de la personne.