Affecté par les attentats du 13 novembre, la star de la chanson française Johnny Hallyday serait prêt à prendre une arme pour combattre les jihadistes, «criminels et fous, s'il n'était pas chanteur».
«Si je n'étais pas chanteur, je prendrais une arme et j'irais les combattre», a confié le chanteur âgé de 72 ans au quotidien Le Parisien.
Ce qu'ont fait les jihadistes «c'est ignoble» a ajouté Johnny Hallyday qui a dû annuler samedi soir un concert prévu à Bruxelles en raison de menaces terroristes dans la capitale belge.
Johnny a promis de revenir à Bruxelles le 26 mars et donnera un concert supplémentaire dans la capitale belge le 27 mars.
Le chanteur raconte avoir été victime d'une «chute de tension» mercredi soir à l'issue d'un concert en Moselle, dans l'est de la France. C'est «le contrecoup de ce qui s'est passé» le 13 novembre à Paris, a-t-il expliqué. «Les attentats m'ont rendu malade», a-t-il raconté.
Johnny Hallyday qui évoque les attentats de janvier dans son dernier album De l'amour», explique qu'il a appris les attentats du 13 novembre en sortant de scène.
«J'ai ressenti un malaise. Le lendemain j'ai commencé à ne pas être bien», a confié l'artiste.
Au lendemain des attentats, Johnny Hallyday avait posté sur son compte twitter ce message: «Bien triste cette fin de semaine. Mes pensées sont pour toute les familles des victimes».
«Des gens que je connaissais sont morts au Bataclan, des amis ont perdu des amis», a-t-il confié au Parisien.
«Je prie Dieu pour que cela ne recommence pas. Même si le public ne vient pas, je ne veux pas qu'on annule les spectacles. Il faut montrer à ces assassins qu'on n'a pas peur, qu'on continue de vivre», a-t-il dit.