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L'ONU ne veut pas de discrimination

L'ONU a affirmé une nouvelle fois lundi qu'il ne fallait pas faire de discrimination à l'encontre des réfugiés syriens et a critiqué «l'emphase» de certains responsables politiques américains et européens sur ce sujet.

La Chambre des représentants, à majorité républicaine, a adopté la semaine dernière une mesure visant à suspendre l'accueil de réfugiés syriens et irakiens, malgré les appels au sang-froid et la menace de veto du président Barack Obama.

Des responsables européens d'extrême-droite ont eux aussi réclamé la fermeture des frontières aux Syriens à la suite des attentats de Paris.

Le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric a critiqué, sans les nommer, «l'emphase des gens qui parlent de discrimination et, je crois, manquent de respect envers les réfugiés et les migrants (..) qui fuient une violence horrible».

«Il ne peut pas y avoir de discrimination fondée sur la religion, l'ethnie ou tout autre élément quand il s'agit de réinstaller des réfugiés», a-t-il affirmé.

Deux des auteurs des attentats de Paris avaient été contrôlés en Grèce en octobre, dans le flot des migrants fuyant la guerre en Syrie.

Le candidat à l'investiture républicaine pour la présidentielle américaine Ben Carson a comparé jeudi dernier les réfugiés fuyant la guerre civile en Syrie à des chiens enragés.

Le candidat le mieux placé pour l'investiture républicaine Donald Trump a estimé qu'il fallait mettre sous surveillance tous les réfugiés syriens admis aux États-Unis, en les fichant.

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