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La FTQ se dit soulagée par le rapport Charbonneau

Daniel Boyer

Simon Clark/Agence QMI

La Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) estime que la commission Charbonneau a démontré que la centrale syndicale n’a pas fait «partie d’un système actif de corruption», mais a été soumise à des individus qui ont tenté d’utiliser la FTQ pour leurs profits personnels.

«Ce rapport identifie certains officiers syndicaux et leurs liens personnels avec le crime organisé à l’époque; c’est donc une occasion qui nous est donnée de rappeler à tous nos syndicats affiliés qu’il est inacceptable de tolérer dans leurs rangs des officiers syndicaux qui entretiendraient sciemment des liens avec le crime organisé. Ça doit être tolérance zéro à la FTQ et pour tous les syndicats», a déclaré Daniel Boyer, président de la FTQ.

La centrale a aussi souligné avoir agi, pour renforcer l’éthique au sein de son organisation, sans attendre les conclusions et qu'à son avis, la FTQ a «tourné cette page», tout en précisant qu’il faut être «toujours vigilants».

Les nuances de la FTQ-Construction

Cette section de la centrale syndicale FTQ a pris acte elle aussi du rapport déposé mardi par la juge France Charbonneau. Loin d’encenser les conclusions, elle est restée sur sa faim.

«L'intimidation sur les chantiers de construction, c'est surtout les employeurs qui en font auprès des travailleurs pour contourner les règles des conventions collectives, a souligné Yves Ouellet, directeur général de la FTQ-Construction. Nous avons dénoncé cette problématique à plusieurs reprises dans le passé. Personne n'en parle et la loi sur les relations de travail ne l'interdit même pas.»

Selon M. Ouellet, le rapport a écarté ces sujets qui auraient mérité d’être abordés.

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