La vente aux enchères d’unités d’émission de gaz à effet de serre (GES) tenue la semaine dernière a rapporté des revenus bruts d’environ 210M$ pour le Québec, a annoncé mardi le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel.
Pour cette cinquième vente à se tenir conjointement avec la Californie, plus de 75,1 millions d’unités de l’année 2015 ont trouvés preneurs à un prix de 17$ chacune. Il s’est aussi écoulé plus de 10,4 millions d’unités de l’année 2018 à un prix de 16,89$.
Pour chacune des deux années, le prix minimum de vente avait été fixé à 16,16$, alors que les prix maximums s’élevaient respectivement à 60,37$ et 26,76$.
Depuis le début des ventes aux enchères, les revenus pour la province totalisent environ 967 M$. Ils sont versés au Fonds vert pour la mise en œuvre des mesures du Plan d'action 2013-2020 sur les changements climatiques, a indiqué le ministère.
Québec s’est fixé comme objectif de réduire d’ici 2020 ses émissions de GES de 20% sous leur niveau de 1990..
Selon le ministre Heurtel, plus de 3,3 G$ seront investis d’ici 2020 afin de soutenir les entreprises, les municipalités et les citoyens pour réduire les GES.