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Soulagement dans le comté de Julie Boulet

L’absence de blâme public et officiel de la commission Charbonneau à l'endroit de l'ex-ministre des Transports Julie Boulet suscite un soupir de soulagement dans le comté de Laviolette.

Le maire de Trois Rives constate «qu'il n'y a pas eu de preuve de sortie» contre elle. Lucien Mongrain réclame depuis longtemps que Mme Boulet revienne au cabinet.

«J'espère qu'il va se réveiller et lui donner un poste», a-t-il ajouté, en parlant du premier ministre du Québec, Philippe Couillard.

La députée de Laviolette avait reçu en décembre un préavis de blâme de la commission. Elle avait alors officiellement répliqué par lettre d'avocat pour adresser à son tour des questions et apporter des précisions à son témoignage de mai 2014.

Mme Boulet a suivi à la télévision, du cabinet du premier ministre, mardi, la présentation de la commissaire France Charbonneau. Elle a ensuite épluché le rapport en compagnie des conseillers de Philippe Couillard. Elle prévoit réagir publiquement mercredi.

Dans un corridor de l'Assemblée nationale, mardi après-midi, Julie Boulet s'est limitée à dire qu'elle allait lire le document. Dans l'entourage de Mme Boulet on perçoit comme une réhabilitation la voix dissidente du commissaire adjoint Renaud Lachance qui dit ne pas pouvoir établir de lien entre le financement politique et l'octroi de contrats publics.

Il constate par contre l'existence d'un «potentiel d'ingérence» pour les contrats d'asphaltage accordés de gré à gré en fin de saison lorsque le temps presse, une pratique qu'avait perpétuée Mme Boulet comme ministre des Transports.

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