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Des Syriens s'installeront en Estrie

Les villes de Sherbrooke, Granby, Drummondville et Victoriaville accueilleront 400 réfugiés syriens d'ici la fin de l'année 2016. C'est en deçà de la capacité d'accueil estimée par les municipalités, mais les organismes et différents comités d'accueil sont heureux de savoir sur quelles bases travailler.

À Sherbrooke, 210 réfugiés viendront s'y établir. Drummondville et Granby en accueilleront 70 alors qu'une cinquantaine seront dirigées vers Victoriaville.

«À Sherbrooke c'est moins que ce que nous attendions. Ce chiffre est en deçà de notre capacité d'accueil, mais c'est rassurant, car ça va nous permettre de faire les choses comme il se doit», a confié Mercedes Orellana, directrice générale du Service d'aide aux Néos-Canadiens.

«Ce que les organismes nous ont signifié c'est qu'ils espèrent être capable d'intégrer de 30 à 40 personnes par semaine, sans nécessairement avoir recours à des lieux temporaires», a expliqué le maire de Sherbrooke, Bernard Sévigny.

L'Église Saint-Ephrem syrienne Orthodoxe de Sherbrooke parrainera 110 des réfugiés de la région. Tous les autres seront pris en charge par l'état.

À Granby, l'organisme Solidarité ethnique régionale sera à l'oeuvre pour faciliter l'intégration des réfugiés. «140 personnes ont signifié leur intérêt pour être jumelées à des réfugiés, a précisé la directrice Joanne Ouellette. Nous les réunirons d'ici deux à trois semaines pour leur expliquer en quoi consiste le jumelage.»

La table des partenaires en immigration de Victoriaville aussi est prête. «Nous avons une tradition d'accueil dans notre communauté, a expliqué le président de la table et conseiller municipal Patrick Paulin. Nous avons été interpellés par plusieurs personnes qui ont offert des logements, des dons et du temps comme bénévole. Nous voulons nous assurer que ces gens vont développer leur potentiel et contribuer à leur communauté.»

Salvadorienne d'origine, Mercedes Orellana veillera à ce que les premiers besoins des réfugiés soient comblés. «Ils auront besoin de déposer leurs valises, de se reposer, de sentir qu'ils sont arrivés dans une terre d'accueil et qu'ils peuvent commencer à rêver», a-t-elle ajouté.

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