Plusieurs organismes qui s’occupent de l’accueil des réfugiés au Québec déplorent le manque d’indications claires de la part du gouvernement provincial.
Chaque semaine au Québec, des réfugiés de partout sur le globe arrivent chez nous, mais les réfugiés syriens vont augmenter massivement la charge de travail de plusieurs organismes et intervenants québécois.
«Les discussions avec le ministère sont difficiles», a indiqué Stéphan Reichhold , de la Table de concertation des organismes au service des réfugiés.
L’organisme soutient que Québec ne lui donne pas «l’heure juste» quant à l’exécution du plan du gouvernement pour l’accueil des 9350 réfugiés qui vont s’installer en sol québécois.
«Quand on leur demande des garanties, on n’a aucune garantie», a ajouté M. Reichhold en entrevue avec TVA Nouvelles.
Surtout qu'aucun montant supplémentaire n'a été promis aux organismes pour financer cet accueil.
«Disons, l'argent qu'ils utilisent pour accueillir les autres réfugiés, parce que parallèlement à ça, il y a les autres réfugiés, les Népalais, les Burundais, les Irakiens qui continuent à arriver aussi, dont on parle moins», ajoute-t-il.
Toutes les demandes d'information sont référées à la Table de concertation. Des centaines de courriels, des dizaines d'appels, mais aussi de fausses rumeurs.
«On dit même qu'il y a une place à Laval où on va mettre les enfants, puis les gens vont aller sélectionner un peu, comme on le faisait dans les crèches à l'époque, là», de dire Sylvain Thibault.
Certains des réfugiés qui vont rester dans la grande région de Montréal seront d'abord hébergés au YMCA, et par la suite, on va leur trouver un logement.